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Yamoussoukro

« C’est une histoire de fou. Merveilleux. Rome n’est plus dans Rome. Rome est à Yamoussoukro. »
Située au coeur de la Côte d’Ivoire, Yamoussoukro ville de 150.000 âmes est la capitale politique et administrative de la nation Ivoirienne. Elle est essentiellement peuplée par les Baoulés mais, vue son aspect de ville carrefour, on y rencontre toute sorte de population venant du nord, du sud, de l’est et de l’ouest.

Yamoussoukro possède un atout majeur pour attirer pèlerins, visiteurs et touristes.

Histoire coloniale
En 1901, la reine Yamousso, nièce de Kouassi N’Go, dirigeait le village de N’Gokro au moment de la colonisation française. Le village comptait alors 475 habitants, et on dénombrait dans ses alentours 129 villages Akoué. Des relations diplomatiques et commerciales s’établissent donc mais, en 1909, à l’appel du chef de Djamlabo, les Akoué se révoltent contre l’administration coloniale. Le poste de Bonzi, à sept kilomètres de Yamoussoukro sur la route de Bouaflé, est incendié et l’administrateur Simon Mauricene doit la vie à l’intervention de Kouassi N’Go. Celui-ci reçoit l’administrateur chez sa tante Yamoussou, grand-tante de Félix Houphouët-Boigny, par la suite fondateur de la République de Côte d’Ivoire, et persuade ensuite les Akoué de ne pas faire une guerre qui n’aurait pu tourner qu’à un désastre. La situation redevenue normale, l’administrateur Simon Maurice, jugeant que Bonzi était devenu peu sûr, décide de transférer le poste militaire français à Yamoussoukro, où l’administration française construisit par la suite une pyramide à la mémoire de Kouassi N’Go, chef des Akoué, et en hommage à Yamousso, N’Gokro fut rebaptisé Yamoussoukro.

En 1919, le poste civil de Yamoussoukro fut supprimé, puis Félix Houphouët-Boigny devint chef de village en 1939. Une longue période s’écoula où Yamoussoukro, petite ville tournée vers l’agriculture, resta dans l’ombre, jusqu’après guerre où elle vit la création du Syndicat Agricole Africain, et les premières conférences de son chef. Mais c’est seulement à partir de l’Indépendance que Yamoussoukro prit son véritable essor.

La nouvelle capitale de Côte-d’Ivoire Dès 1964, le président pouvait montrer des plans ambitieux et faire commencer à construire. En 1965, eut lieu une journée, appelée plus tard la grande leçon de Yamoussoukro, où l’on fit visiter les plantations aux cadres de la nation, aux invités, les conviant à transposer au niveau de leurs propres villages les efforts et réalisations agricoles menées à bien jusqu’ici. Et le 21 juillet 1977, Houphouët offrait ses plantations à l’État. En mars 1983, Yamoussoukro est devenue la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire, après, en un siècle, Grand-Bassam (1893), Bingerville (1900) et Abidjan (1933). La majorité des activités économiques sont toujours situées à Abidjan.

Le District de Yamoussoukro
Le District de Yamoussoukro, créé par la loi n°2002-44 du 21 janvier 2002, compte collectivité territoriale de type particulier, recouvre le territoire du département actuel de Yamoussoukro. Le District comprend les Sous-Préfectures et Communes d’Attiégouakro de Yamoussoukro de Didiévi et de tié-n’diékro.

La superficie totale est d’environ 3500 km2 pour 300.000 habitants soit une densité de 86 habitants par km2, bien supérieure à la moyenne nationale estimée à 50 habitants au km2. Le taux d’urbanisation est de 55%. Situé entre 6°15 et 7°35 de latitude Nord et 4°40 et 5°40 de longitude Ouest, le district de Yamoussoukro fait partie de la grande région des lacs dont Yamoussoukro est la capitale. Le District est limité au Nord par les département de Tiébissou et de Bouaké, à l’Est par les Départements de Dimbokro et de Bocanda, à l’Ouest par les Départements de Bouaflé et de Sinfra et au sud par le département de Toumodi. Le siège du District, Yamoussoukro, situé à 248 km d’Abidjan est la Capitale Politique et Administrative de la Côte d’Ivoire et la ville natale du père de la Nation, Félix Houphouët-Boigny. La récente décision du chef de l’Etat relative à la mise en oeuvre effective du transfert de la Capitale Politique et Administrative à Yamoussoukro vient ouvrir des perspectives nouvelles pour le développement du District.

La nouvelle capitale de Côte-d’Ivoire
Dès 1964, le président pouvait montrer des plans ambitieux et faire commencer à construire. En 1965, eut lieu une journée, appelée plus tard la grande leçon de Yamoussoukro, où l’on fit visiter les plantations aux cadres de la nation, aux invités, les conviant à transposer au niveau de leurs propres villages les efforts et réalisations agricoles menées à bien jusqu’ici. Et le 21 juillet 1977, Houphouët offrait ses plantations à l’État.

En mars 1983, Yamoussoukro est devenue la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire, après, en un siècle, Grand-Bassam (1893), Bingerville (1900) et Abidjan (1933). La majorité des activités économiques sont toujours situées à Abidjan.

Les Ecoles de Yamoussoukro: Regroupement des plus grandes écoles de l’Afrique de l’Ouest:
– L’Institut National Polytechnique (INP) de Yamoussoukro
– L’INP Félix Houphouët-Boigny est composé de plusieurs écoles
– Le Lycée Scientifique de Yamoussoukro

Le Lycée Scientifique de Yamoussoukro est le premier lycée d’excellence de la Côte d’Ivoire et ce lycée rivalise avec les meilleurs écoles francaises. Jusqu’à 2000, les meilleurs étudiants de ce Lycée, après leur Bac, pouvaient bénéficier d’un séjour dans une école préparatoire de l’étranger (France, Maroc, Japon, …). Après ces 2 ans de classe préparatoire, la suite logique des études consiste en l’Intégration d’une école d’Ingénieur Scientifique ou commerciale. Parmi les écoles où l’on peut trouver d’anciens élèves du Lycée, on peut citer L’INP Grenoble (ENSIMAG, ENSERG, ENSEEG, ENSGI, ENSIEG, PAPETE, …), Ecole Centrale Paris, Ecole Centrale Lyon, ENST Télécom, ENSTA Paris, Ecole Polytechnique Paris, Ecole Polytechnique Lausanne, HEC.

Monuments
Yamoussoukro abrite le plus grand lieu de culte chrétien de la Terre, la basilique Notre-Dame de la Paix, consacrée par le pape Jean-Paul II le 10 septembre 1990.

À noter aussi le barrage de Kossou, la Fondation Félix-Houphouët-Boigny, la maison du PDCI-RDA, les diverses écoles de l’Institut Polytechnique Félix-Houphouët-Boigny, l’aéroport international (avec une moyenne de six cents passagers et de 36 vols en 1995, il est le seul du continent africain qui pouvait accueillir le Concorde), l’Hôtel de Ville, un temple protestant, une mosquée, et enfin le Palais des Hôtes.

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